Trésors antiques
Les premières traces d’occupation humaine en Albanie remontent à la préhistoire. À Tuminec, d’importantes fouilles archéologiques ont mis à jour un village néolithique témoignant d’une organisation sociale et urbaine très recherchée. Du côté des marais de Maliq, des chercheurs ont découvert qu’au néolithique, les habitations prenaient la forme de plateformes en bois juchées sur pilotis. Une architecture déjà très ingénieuse et adaptée à l’environnement ! De la civilisation illyrienne, il ne reste que peu de traces. Mais on sait cependant que ce peuple de légende bâtissait ses villes sur des éperons rocheux et qu’il les entourait de puissants murs fortifiés. Ce sont d’ailleurs sur ces fortifications illyriennes que se sont bâties certaines des grandes citadelles albanaises, à l’image de la citadelle de Rozafa ou bien de l’emblématique citadelle de Berat. Les Grecs, eux, ont laissé davantage de témoins de leur présence, les plus étonnants datant de l’époque hellénistique, période marquée par la monumentalité. On ne recherche plus la mesure et l’équilibre, mais le faste et l’ostentation, aussi bien dans l’architecture religieuse (temples) que dans l’architecture civile (théâtre, habitation, bâtiments publics). Les tombes de la basse Selca illustrent parfaitement ce goût du monumental et ce souci du décor. L’une des tombes est surplombée d’un hémicycle avec rangées de gradins, sorte de petit théâtre des cérémonies funéraires, tandis qu’une autre possède une impressionnante entrée flanquée de pilastres. Succédant aux Grecs, les Romains ont laissé en Albanie de nombreux témoins de leur pragmatisme et de leur vision mêlant architecture, ingénierie et urbanisme. Ils modernisent et agrandissent les sites grecs en créant routes et promenades, en imaginant les insulae – blocs d’habitation collective –, en dotant les villes d’aqueducs et de thermes, et en mettant en avant les forums. L’Albanie regorge de sites archéologiques qui vous permettront de découvrir cet incroyable passé antique. Parmi les plus beaux, citons le site de Butrint, que l’Unesco a qualifié de « microcosme de l’histoire de la Méditerranée » avec notamment son superbe sanctuaire d’Asclépios, son théâtre grec, son palais du Triconque (ancienne villa romaine transformée en palais) et ses puissantes fortifications, le site de Durrës qui abrite le plus grand amphithéâtre romain des Balkans, ou bien encore le site Apollonie d’Illyrie, cité antique incroyablement préservée avec son odéon (théâtre couvert), sa stoa (promenade couverte) et son bouleutérion (bâtiment abritant le Conseil de la cité), tous d’époque romaine. L’Albanie : terre antique et mythique !
Albanie byzantine
À la dissolution de l’Empire romain d’Occident, l’Albanie passe sous contrôle byzantin : un bouleversement politique et religieux puisque, dès lors, le christianisle devient religion officielle et cherche à marquer sa puissance. Va alors se mettre en place un étonnant syncrétisme : les chrétiens vont développer de nouvelles solutions architectoniques sur les structures gréco-romaines existantes. Les thermes servent de modèle aux baptistères, les mausolées des empereurs inspirent les sanctuaires, tandis que colonnes et chapiteaux soutiennent les voûtes. Quant aux basiliques – qui servaient jusqu’alors de marchés couverts, places publiques et cour de justice –, elles deviennent des églises. Elles devaient permettre à l’assemblée de se tourner vers l’autel… c’est ainsi qu’est né le plan longitudinal ou plan basilical avec sa salle centrale entourée de colonnades. Ce plan fait ensuite place au plan en croix grecque, la solution formelle byzantine par excellence. La grande caractéristique de l’architecture byzantine est le recours à la brique, un matériau facile d’emploi et d’une grande souplesse permettant le recours aux courbes et aux voûtes qui se multiplient pour supporter coupoles et demi-coupoles, symboles architectoniques du ciel et du cosmos. Ces nouvelles églises font également la part belle à une décoration d’une incroyable richesse où se mêlent fresques et mosaïques. Cet exceptionnel art byzantin a été annoncé par ce qu’on appelle l’art paléochrétien, l’art des premiers chrétiens qui s’est développé durant l’Antiquité tardive. Cet art primitif peut être observé sur les grands sites archéologiques du pays, comme à Byllis où cinq basiliques avaient été construites, dont la basilique épiscopale avec son plan à trois nefs, ou à Durrës avec les mosaïques d’une chapelle découverte sous l’amphithéâtre romain, sans oublier à Butrint qui abrite les vestiges d’un baptistère avec ses rangées de piliers de granit et ses superbes mosaïques pavant le sol. Parmi les exemples de l’architecture religieuse byzantine proprement dite, notons l’église de la Dormition-de-la-Mère-de-Dieu à Libohova, avec son superbe dôme et ses murs entièrement couverts de fresques, ou bien encore l’étonnant catholicon (église principale) du monastère Saint-Nicolas de Mésopotam avec ses hauts murs, ses quatre coupoles et ses deux nefs identiques accolées que certains pensent avoir été conçues pour accueillir orthodoxes et catholiques dans un seul et même lieu de culte. L’art byzantin eut une telle influence qu’il perdura à travers les siècles et fut repris dans de nombreuses églises orthodoxes du pays, comme le prouve la très belle église Saint-Athanase de Moscopole, qui date du XVIIIe siècle, et dont on peut admirer le plan basilical à trois nefs surmontées de deux dômes et leurs élégantes voûtes et colonnades. Mais les Byzantins excellent également dans un tout autre type d’architecture : les réalisations militaires. En effet, les Byzantins multiplient les fortifications et renforcent les anciennes citadelles antiques pour en faire de puissants bastions défensifs, à l’image de la citadelle de Berat que l’empereur Justinien désigne comme point stratégique à défendre. On remarque notamment sa structure triangulaire (laissant moins de prise à l’ennemi), ses tours d’observation et les puissants murs fortifiés qui la ceinturent. Byzance ou l’architecture au service du pouvoir et de la religion.
Splendeurs ottomanes
Les Ottomans furent de véritables génies bâtisseurs. En matière religieuse, ils opérèrent à leur tour un ingénieux syncrétisme entre les valeurs chrétiennes byzantines et les principes musulmans, transformant bon nombre d’églises en mosquées. L’architecture religieuse ottomane est celle du pragmatisme et du symbolisme. Dômes et demi-dômes se multiplient, créant un effet pyramidal, symbole d’élévation divine, tandis que, dans les structures, tout concourt à un équilibre visuel et spatial avec une utilisation savante des matériaux de construction et une recherche ornementale tout en clarté et sobriété, faisant la part belle aux formes géométriques, calligraphiques et autres arabesques, symboles par excellence de la perfection divine. Les minarets, eux, se font toujours plus élancés, tandis que les plafonds sont souvent en bois et à caissons, montrant des motifs superbement ciselés. Parmi les plus belles mosquées ottomanes, notons la mosquée du roi de Berat (mihrab richement décoré, superbes boiseries), la mosquée Mirahori à Korça, la mosquée Et’Hem Bey de Tirana (superbes arches cintrées et colonnades, nombreuses peintures murales) ou bien encore la mosquée Muradiye de Vlora (minaret en pierres sculptées, jeu décoratif avec alternance de pierre et de brique, dôme à douze côtés) que certains attribuent au légendaire architecte Sinan. À côté des mosquées, l’Albanie voit également se multiplier les tekkés qui appartiennent à des ensembles architecturaux comprenant aussi une mosquée et un ou plusieurs türbes ou tombeaux. Le tekké sert de lieu de rassemblement et de culte aux derviches (membres d’une confrérie musulmane) et comprend également des chambres pour les loger. En Albanie, les tekkés sont liés à la confrérie soufie des bektashis, l’une des formes du chiisme. Certains ont donc vu dans les tekkés le pendant soufi de la madrasa, établissement islamique d’enseignement sunnite. Leur structure est assez simple, articulée autour d’une cour, encadrée de porches et arches et surmontée d’un dôme. Parmi les très beaux tekkés à ne pas manquer, notons le tekké de Melan à Libohova ou bien le tekké Halveti de Berat, considéré comme le plus beau du pays, notamment grâce à ses plafonds sculptés. Grands ingénieurs, les Ottomans sont aussi célèbres pour leur maîtrise de l’eau, dont chaque édifice souligne le pouvoir purificateur. Les aqueducs desservent ainsi fontaines et hammams au cœur des villes. En matière d’ingénierie civile, les Ottomans excellent dans l’édification de ponts, comme en témoignent le pont des Tanneurs à Tirana ou le pont de Mes à Shkodra. De façon générale, les Ottomans repensent la ville dans son ensemble et imaginent de nouvelles formes d’urbanisme. La ville est découpée en zones fonctionnelles, le bazar en étant le centre commercial et artisanal vibrant, d’où s’échappent de jolies ruelles étroites et sinueuses, menant aux caravansérails, auberges pour les commerçants et voyageurs de passage. Les Ottomans multiplient également les tours d’horloge afin de rythmer la vie quotidienne des habitants. Le quartier du Vieux-Bazar de Korça et la place Avni-Rustemi de Tirana conservent, aujourd’hui encore, cette atmosphère ottomane. À côté de cette architecture religieuse et publique, les Ottomans développent également une architecture domestique imaginée dans le respect de la vie privée. Dans la maison ottomane, le rez-de-chaussée est exempt d’ouverture vers l’extérieur et est le plus souvent utilisé pour abriter le bétail et la citerne d’eau. Le premier étage, en bois à encorbellement, domine la rue avec ses balcons à persiennes de type moucharabieh ou çardak, galerie reliant tous les espaces intérieurs de la maison… ou l’art de voir sans être vu tout en profitant de la lumière naturelle. Les murs de ces maisons sont souvent épais pour garantir une bonne isolation thermique. L’espace s’organise autour de deux pièces phares : le salon et la chambre d’amis, toutes deux symboles de richesse et d’hospitalité. Durant la période ottomane, on voit également se multiplier les maisons-tours ou kulle, particulièrement dans le Nord où la vendetta est presque religion d’État. Ces maisons fortifiées possèdent des meurtrières au rez-de-chaussée et de petites ouvertures aux étages permettant de tirer sur l’ennemi approchant. Vous l’aurez compris, ces tours servaient d’abri à quiconque craignait d’avoir à payer une dette de sang ! On retrouve également ces kulle en ville, dont les tours défensives semblent dominer le tissu urbain. Au départ faites dans un mélange de bois et pierre, les maisons ottomanes sont ensuite bâties uniquement en pierre, principalement la lauze, dont les nuances de gris sont indissociables de l’Albanie, comme en témoigne la superbe Gjirokastra, surnommée « la cité de pierre ». Bâtisseurs et conquérants, les Ottomans ont également contribué au renforcement de nombreuses citadelles, dont la citadelle de Gjirokastra à laquelle le célèbre Ali Pacha fit adjoindre un aqueduc, et à la création de nouvelles citadelles, telle celle d’Elbasan. Véritables villes dans la ville, les citadelles fortifiées ottomanes abritent mosquées, bazars, hammams et bien sûr de belles maisons de pierres.
Architecture totalitaire
À partir du XIXe siècle, les villes albanaises se transforment sous l’impulsion d’architectes austro-hongrois et italiens qui y amènent des styles en vogue à l’époque à l’Ouest : historicisme, néo-Renaissance, néoclassique et même Art nouveau comme en témoignent certains édifices publics et certaines villas de Tirana et Korça. Placée d’abord sous protectorat italien, puis devenue « colonie » de l’Italie fasciste, l’Albanie va subir les affres de l’expansion italienne. L’architecture se fait alors le vecteur de la propagande fasciste et doit mettre en scène le pouvoir porté par le mythe de la grandeur nationale. Les fouilles archéologiques se multiplient et on redécouvre les trésors de l’Antiquité qui deviennent source d’inspiration d’une architecture monumentale classique, symbole d’un héritage national mythifié. L’urbanisme devient également un enjeu majeur : maîtriser l’aménagement du territoire, c’est le contrôler et donc asseoir son pouvoir. C’est ainsi à cette période que l’architecte italien Florestano Di Fausto, un des grands instigateurs de l’architecture mussolinienne, repense entièrement la place Skanderbeg à Tirana (conçue originellement par les Autrichiens) autour de laquelle il imagine des édifices publics au style néo-Renaissance très grandiloquent. Le dialogue entre lignes verticales et courbures des arches de la façade de l’Université polytechnique de Tirana n’est pas sans rappeler celui créé sur les édifices de l’EUR, le quartier futuriste imaginé par Mussolini à Rome. Ironie de l’histoire : le lycée où le grand écrivain Ismail Kadaré étudia à Gjirokastra est un bâtiment du plus pur style mussolinien ! À l’architecture fasciste succéda l’architecture communiste. Le réalisme socialiste – dont l’objectif est de représenter la réalité dans son développement révolutionnaire tout en délivrant un message visant à éduquer les travailleurs dans l’esprit du communisme – devient la norme. On voit dès lors un retour aux formes académiques dans des édifices à l’idéologie aisément identifiable. Le palais de la Culture à Tirana en est un exemple frappant, avec sa façade rythmée par un portique en béton. On raconte d’ailleurs que Khrouchtchev lui-même aurait posé la première pierre du palais. Le réalisme soviétique prend tout son sens dans l’incroyable mosaïque dédiée aux travailleurs albanais qui orne la façade du musée national d’Histoire, à l’austère et imposante structure en béton. Prônant un athéisme farouche, les communistes n’épargnent que très peu d’édifices religieux. L’Albanie voit ainsi disparaître un grand nombre de ses mosquées et églises. Les communistes repensent également la ville en réaménageant les places et les larges avenues, devant permettre des manifestations à la gloire du parti et en dotant les villes de blocs d’habitations collectives pratiques, mais sans âme. De là, il n’y a qu’un pas vers le brutalisme qui est une des manifestations architecturales du communisme, comme en témoignent le palais des Congrès de Tirana ou l’étonnante pyramide érigée par la fille du dictateur Enver Hoxha. Ce dernier, chantre de l’orthodoxie marxiste, développa également une architecture militaire, qui aujourd’hui semble totalement ahurissante. Jugez plutôt… il dota le pays de près de 700 000 bunkers ! À elle seule, l’étonnante île de Sazan en compte 3 600. L’île, récemment rouverte au public, est également peuplée des vestiges de cette ancienne base militaire : baraquements, hôpital… et même école. Autre curiosité due à la personnalité quelque peu paranoïaque d’Hoxha : le quartier Blloku à Tirana, bloc d’habitations autrefois entièrement réservé aux apparatchiks du pouvoir et protégé par des gardes armés. Les maisons y dévoilent leur structure de béton et leurs lignes sobres et simples. C’est également aux communistes que l’on doit la création du complexe industriel et sidérurgique d’Elbasan ou bien encore la création du barrage hydroélectrique sobrement baptisé « Lumière du Parti » auquel on adjoignit la ville moderne de Kükes. Architecture, infrastructure, urbanisme : tout doit concourir à l’exaltation du parti.
Albanie contemporaine
Après 1991, l’Albanie connaît une période difficile. Aucun plan directeur ne préside à l’urbanisation des villes qui croissent de façon anarchique. C’est particulièrement visible sur la fameuse « Riviera albanaise » qui a vu pousser de nombreuses barres de béton visant à répondre à l’augmentation croissante de touristes venus de tout le pays et des Balkans. Puis à partir des années 2000, le pays opère un virage vers plus de structure et surtout de modernité. Edi Rama, le maire de Tirana à l’époque, lance un grand programme de réhabilitation du centre-ville qui comprend l’élimination des structures illégales qui y avaient poussé comme des champignons, la repeinte des façades des immeubles tout en couleurs (pour donner un aspect plus méditerranéen !) et la construction de nouvelles infrastructures, tel le centre commercial Taiwan, imaginé alors comme un symbole de renaissance de la ville. En 2009, l’agence allemande Bolles-Wilson remporte le concours lancé par la ville de Korça pour redessiner le plan directeur de la ville. Les architectes imaginent une véritable « scénographie urbaine » où les relations entre nouveaux bâtiments et espaces publics sont comme chorégraphiées. La ville se découpe alors en différentes zones (commerciale, culturelle, résidentielle), l’ensemble étant relié par des parcs et espaces verts. En 2014, les architectes achèvent ce projet en dotant Korça de son Red Bar in the Sky, campanile de béton de 33 m peint de rouge et de blanc et abritant une plateforme panoramique. Si cette « tour rouge » ne fait pas l’unanimité, elle amène en tout cas une touche résolument contemporaine ! À Tirana, c’est l’agence bruxelloise 51N4E qui est choisie pour repenser la place Skanderbeg. Objectif : transformer un ancien site communiste austère en forêt urbaine pavée d’une gigantesque mosaïque de dalles de pierre d’Albanie et jalonnée de jardins arborés. Commencé en 2010, le chantier fut arrêté, puis repris en 2015 et aujourd’hui le projet figure parmi les nommés au prestigieux prix Mies Van der Rohe. En 2013, le ministère albanais de la Culture lance un grand plan visant à améliorer les infrastructures culturelles nationales en portant une attention particulière à la rénovation des bâtiments historiques. Le musée national de la Photographie de Shkodra est un des tout premiers projets menés. Le bâtiment historique dessiné par le peintre et architecte albanais Kolë Idromeno est restauré et devient une œuvre parmi les œuvres, à laquelle l’agence Casanova + Hernandez a ajouté cinq boîtes fonctionnelles préfabriquées conçues telles des éléments sculpturaux. Autre petite révolution muséographique : le musée des Icônes de Korça repensé par l’agence Bolles-Wilson. Définies par couleurs, les salles savamment éclairées offrent une déambulation spectaculaire au visiteur. Monumentales dans leur forme, mais plutôt conservatrices dans leur style, la cathédrale de la Résurrection-du-Christ (2012) et la Grande Mosquée (2018), toutes deux à Tirana, détonnent quelque peu au sein de toutes ces nouveautés formelles ! Mais depuis 2019, la capitale est devenue un nouvel eldorado pour l’architecture contemporaine. Les architectes de l’agence Archea Associati y ont imaginé l’Air Albania Stadium (inauguré lors d’un match avec… la France !), étonnante enceinte octogonale surmontée d’une tour de vingt-cinq étages, à la façade toute de rouge et noir aux motifs inspirés du folklore national ; et la 4 Evergreen Tower, dont le revêtement en béton poli n’est pas sans rappeler le gris des maisons traditionnelles et dont la distorsion des formes et des volumes anime la façade. En février 2019, l’agence néerlandaise MVRDV a posé la première pierre de sa tour Downtown One, gratte-ciel de 140 m dont la façade en relief doit représenter une carte pixellisée de l’Albanie. Vues panoramiques sur la ville grâce aux porte-à-faux et terrasses individuelles permises par les creusements dans la structure sont au rendez-vous de ce futur emblème de la ville. Autre emblème qui va renaître grâce à cette même agence : la pyramide de Tirana, imaginée comme une structure transparente et ouverte à tous. Pour le maire de la ville, il s’agit là de la transformation d’un symbole de dictature en symbole des libertés individuelles dans cette nouvelle ère qui s’ouvre. Ou comment préserver le passé tout en se tournant vers l’avenir…