Guide de voyage
Qatar

Les 12 mots-clés au Qatar

1. 4x4

Ils rivalisent en taille et en puissance : les 4x4 sont légion au Qatar. Dans votre petite berline, vous vous sentez minuscule au feu rouge. Les Qataris et les immigrés qui peuvent s’offrir le dernier modèle rutilant ne lésinent pas sur la qualité de leur véhicule, avec lequel il vont souvent dans les dunes pendant les vacances d’hiver. 

2. Café

On vous proposera le fameux café arabe avec des dattes. Servi dans le dallah, une cafetière à long bec, on y ajoute de la cardamome et parfois de l’eau de rose. Sa teinte est celle d’un thé clair. Son goût n’a rien à voir avec le café que l’on connaît. En geste de bienvenue, il est versé dans un gobelet sans jamais qu'il ne soit rempli.

3. Chicha

Ses volutes embaument l’air du Souq Waqif et de bon nombre de cafés lounge. Fumer la chicha, dont il existe un menu aux parfums variés, est un véritable passe-temps auxquels s’adonnent les Qataris en terrasse, les hommes principalement, mais aussi les femmes. L’occasion de bavarder, de se retrouver après le travail entre amis, ou en famille le week-end.

4. Dattes

Fard, safawi, sukkary, mabroom, segai, khenaizi... : ces noms exotiques sont des dizaines de variétés de dattes. Les deux plus populaires au Qatar sont les ajwa, petites, sombres et fruitées, et la reine des dattes, la medjool. Elles sont connues dans le monde musulman depuis toujours, et elles sont particulièrement consommées pendant le ramadan.

5. Désert

Si le Qatar est désertique, pour ne pas dire une péninsule de cailloux et de poussière, il compte un désert de dunes de sable au sud-ouest de Doha, bordé par une mer intérieure et la mer du Golfe. Il s’anime en hiver, quand les Qataris installent leurs caravanes et camps ; et s’adonnent à des courses de 4x4 dans les dunes tous les vendredis.

6. Dhow

Embarcations traditionnelles en bois, ces anciens navires de commerce et de pêche acheminaient biens et denrées dans la mer d'Arabie et au-delà. Si les cargos à moteur les remplacent désormais, ils sont toujours utilisés ici pour des dîners-croisières ou des tours en bateau dans la baie de Doha pour admirer la skyline de West Bay la nuit. 

7. Dromadaire

L’animal chéri des Qatariens, une évidence puisqu’il les a accompagnés dans les rudes années, quand personne ne s’intéressait à eux avant l'avènement du pétrole. Les Qataris se massent au camélodrome Al Shahaniya pour voir les champions concourir après un entraînement intensif. On peut aussi faire un tour de dromadaire sur certaines plages.

8. Fauconnerie

Vous découvrirez le souq des faucons, et même une clinique privée dédiée, en plein Souq Waqif. Si la chasse au faucon (inscrite à l’Unesco) est un sport national qui se pratique en toute intimité par plus de 3 000 Qataris, un festival se tient au mois de septembre avec des démonstrations et des compétitions (le plus beau, le plus rapide...).

9. Henné

Quoi de plus joli que ces arabesques teintes ? Les dames se font volontiers décorer les mains, les bras et les pieds, surtout en vue de mariages et autres fêtes familiales. Ce tatouage éphémère aux motifs géométriques arabes réalisé par des femmes au Souq Waqif ou dans les salons de beauté, suit les courbes de la main avec esthétisme.

10. Hospitalité

Un trait culturel fort. Les Qatariens, s’ils fuient la promiscuité et sont rares dans le pays, souhaitent toujours la bienvenue à l’étranger lorsqu'ils en rencontrent. Ils veulent que vous vous sentiez bien, que vous aimiez leur pays et sont très accueillants. Ils sont fiers du développement accéléré de ces vingt dernières années. 

11. Immigrés

Ils représentent environ 90 % de la population et se subdivisent en trois groupes. Indiens, Pakistanais, Sri-lankais, Philippins forment la main-d’œuvre ; les Arabes d’Égypte, de Jordanie, Syrie, Liban, Palestine et surtout Maghreb constituent la classe moyenne. Les Occidentaux expatriés occupent le haut de la pyramide sociale et exécutive. 

12. Perle

Si aujourd’hui les huîtres fabriquent leurs perles tranquillement au fond de la mer du Golfe, fut un temps où elles étaient la seule ressource des modestes pêcheurs qataris, pendant des millénaires et jusqu’à l’arrivée des perles de culture japonaises dans les années 1930, qui a fait péricliter son commerce juste avant le boom pétrolier.