De l’aéroport au centre-ville à ATHÈNES
L'aéroport international, Venizélos, est situé à 35 km du centre-ville. Pour le rejoindre, plusieurs options :
Métro. Le métro est le moyen idéal de se rendre à l’aéroport, de n’importe quelle station de la ville. Ligne 3, de Monastiraki ou Syntagma, compter environ 40 minutes et 10 € jusqu’à l’aéroport. Fréquence : toutes les 30 minutes environ à partir de 5h30 le matin, jusqu’à 23h30 le soir (horaires variables selon la station du métro).
Suburbain. Un train de banlieue relie l’aéroport au nord de la ville, au port du Pirée et même à Corinthe (durée du trajet 1 heure 20). Correspondance avec le métro. Pour informations, consultez www.trainose.com (en français).
Bus urbain. Des lignes express bleu et jaune ont été mises en place pour desservir l’aéroport. Les tickets à 6 € sont valables dans tous les transports en commun. De l'aéroport, ils se prennent au niveau des arrivées. Plusieurs lignes en fonction de votre lieu de résidence. La ligne X93 part des terminaux de bus nationaux KTEL (Kifissiou et Liossion) toutes les 30-45 minutes environ. Durée du trajet : 65 minutes. La ligne X95 part de la place Syntagma toutes les 10 ou 30 minutes, de jour comme de nuit. Durée du trajet : 60 minutes. La ligne X96 part du port du Pirée toutes les 15-30 minutes, jour et nuit. Durée du trajet : 90 minutes. La ligne X97 part de la station de bus Daphni toutes les heures. Durée du trajet : 70 minutes.
Bus régionaux. Vers et en provenance de Rafina (environ toutes les heures de 4h50 à 22h15, 2,40 €, 30 minutes), Lavrio (toutes les heures de 6h30 à 22h, 4,90 €, 40 minutes) et Markopoulo (toutes les heures de 6h30 à 22h, 4 €, 15 minutes). Bus KTEL, au niveau des arrivées.
Taxis. Le transfert en taxi de l'aéroport au centre-ville est soumis depuis peu à un forfait. Comptez 40 € en journée et 55 € la nuit. Les taxis vous attendent au niveau des arrivées de l'aéroport et se prennent à n'importe quel endroit en ville, à condition de les héler.
Voiture de location. L’aéroport est très bien indiqué du centre-ville. Suivre le petit sigle avion Eleftherios Venizelos et préparer 2,80 € pour pouvoir emprunter la voie express qui mène à l’embarquement. À l’aéroport, chaque loueur de voitures, ou presque, a une succursale dans le terminal. Muni d'un GPS ou d'une bonne carte, vous ne devriez pas avoir trop de mal à rallier votre hôtel.
Arrivée en bateau à ATHÈNES
Si l'on désire joindre la capitale grecque par bateau, on a le choix entre le port d’Ancône, de Bari, de Venise et de Brindisi, en Italie. On arrive à Patras, ville qui se situe à l’ouest du Péloponnèse et à 211 km d'Athènes.
Il y a trois ports à Athènes : Le Pirée, Lavrio et Rafina. La plupart des ferries se prennent au célèbre port du Pirée, et desservent quasiment toutes les îles de la Grèce. Rafina dessert prioritairement Andros, mais aussi Tinos, Mykonos, Ios, Naxos et Santorin. Lavrio est le port de prédilection lorsqu'il s'agit de se rendre à Kea ou à Kythnos. Certains ferries desservent aussi des îles de l'est comme Agios Efstratios et Lemnos. Pour les horaires, se renseigner dans n’importe quelle agence de voyages. Par ailleurs, beaucoup de journaux athéniens publient les horaires, chaque jour. Sinon, consultez les sites : www.viva.gr ou www.gtp.gr qui vous donneront tous les renseignements nécessaires ou appelez le 14541.
Pour se rendre au Pirée, prendre l’avenue Pireos en voiture, qui part d’Omonia, le métro (terminus de la ligne 1) ou encore le bus urbain de la compagnie ETHEL (www.oasa.gr), numéro 40, rue Filellinon à Syntagma, qui part toutes les 10 minutes de 5h à minuit et toutes les demi-heures pendant la nuit. Sur le port du Pirée, vous pouvez emprunter la navette gratuite qui relie les différents terminaux.
Pour se rendre à Rafina, prendre le bus Suburbain qui part de Pedion Areos, le parc à côté du métro Victoria. Environ toutes les heures et 70 minutes de trajet. En voiture, prévoir aussi 1h15 en partant d'Omonia ou Syntagma. En revanche, seulement à 20 minutes de l'aéroport. Tickets à 2,60 €.
Pour se rendre à Lavrio, prendre le bus Suburbain de Pedion Areos et prévoir quasiment deux heures de trajet. Tickets à 5,30 €. En voiture, 1h15 en partant d'Omonia ou de Syntagma.
Transports en commun à ATHÈNES
Le métro est le moyen le plus pratique de se déplacer à Athènes. Il dessert les lignes principales de bus, de tramway ainsi que de suburbain (le proastiakos). Il est composé des trois lignes (1, 2 et 3) dont la ligne 1 est celle qui relie Athènes à la banlieue nord (Kifissia) et le port du Pirée. Fréquence : toutes les 4-5 minutes en semaine et 5 minutes les samedis et dimanches. Ticket : 1,20 €, valable 90 min, à recharger au préalable sur la nouvelle Athena Card. Horaires et plan : www.ametro.gr/?lang=en
Le centre-ville d’Athènes est traversé par plus de 65 lignes de bus et trolleybus. C’est le moyen de transport qui peut vous faire connaître tous les coins de la capitale et de ses environs et avoir, ainsi, un aperçu plus concret de la ville et de la vie de tous les jours de ses habitants. Billet : 1,20 € (à se procurer dans les stations du métro et à certains kiosques du centre-ville). Les horaires sont assez réguliers et fréquents.
Pour se rendre aux environs d'Athènes, il faut prendre les bus de la compagnie KTEL (www.e-ktel.com). On a la possibilité d’acheter les billets auprès du chauffeur ou au point de départ des bus. Pour tout renseignement, consulter le site de la compagnie.
Pour accéder facilement à la côte sud en provenance du centre-ville, il faut prendre le tram ; les stations sont nombreuses et les trajets très fréquents. Ça peut être une solution agréable pour s’éloigner du centre-ville et profiter de la mer au même prix qu’un ticket de métro. Se renseigner au www.stasy.gr/index.php?id=343&L=1
Vélo, trottinette & co à ATHÈNES
Le vélo commence à faire son apparition dans les rues et les environs d'Athènes. Il faut cependant être très prudent lorsqu'on n'est pas un habitué de la conduite des automobilistes grecs. Petit à petit, ils sont acceptés dans certains moyens de transport urbains, à certaines heures et sous conditions. Se renseigner avant de prévoir une excursion de ce genre. S’il y a beaucoup de rues piétonnes dans certains quartiers, il n’y a qu’un nombre très réduit de pistes cyclables et l’on peut se décourager assez vite en évaluant la dangerosité des routes et les hauts et bas permanents d’Athènes et ses collines !
Les motos et les scooters sont des moyens de transport très répandus en ville, car ils sont économiques et permettent d'éviter les embouteillages. Mais conduire un scooter à Athènes relève cependant du domaine de l'art. Méfiez-vous ! Et ne vous laissez pas impressionner par ces livreurs en mobylette qui, le casque au bras, brûlent un feu rouge ou passent sur un trottoir, le téléphone portable à l'oreille !
Avec un chauffeur à ATHÈNES
Les taxis athéniens restent fort utiles et surtout très économiques quand on sait les pratiquer. On interpelle les taxis en annonçant le nom du quartier où l’on veut se rendre et on ne donne l’adresse qu’après. Si le chauffeur ne s'arrête pas, c'est que votre destination ne lui convient pas ! Ils ont un compteur qu’il faut tenir à l’œil. Il est possible de se retrouver avec d’autres personnes dans un même taxi, sans pour autant qu’il vous revienne moins cher, mais cela reste rare.
Voici quelques ordres de grandeur : le tarif de nuit est valable de minuit à 5h du matin. Pour le trajet aéroport-centre-ville, un forfait spécial est entré en vigueur : 38 € le jour et 54 € la nuit. Le montant minimum d’une course est de 3,20 €. Il faut également prévoir une majoration de l'ordre de 5 € pour les bagages depuis les gares KTEL de Kifissos et Larissis ainsi que lorsqu'on commande un taxi depuis son hôtel ou autre lieu de séjour.
En voiture à ATHÈNES
La voiture est sans doute le moyen de locomotion le plus efficace pour découvrir le pays, sa capitale et alentour. Cependant, nous vous recommandons la plus grande prudence au volant, tant les Grecs sont inventifs en matière d’interprétation du code de la route. Lorsqu’une voiture a décidé de vous doubler, il n'est pas rare qu’elle le fasse sur la voie de gauche. C’est à vous de vous rabattre sur la bande d’arrêt d’urgence afin de la laisser passer. Les lignes au milieu de la route ne servent à rien, mais sachez pour votre culture générale que deux lignes blanches signifient l’interdiction de dépasser… En ville, et surtout à Athènes, le klaxon est l’arme principale. Dès que le feu passe au vert, c’est un concert de klaxons que vous entendrez dans votre dos si vous mettez plus d’un dixième de seconde à démarrer. Le tout est de ne pas se vexer et de garder son calme en toutes circonstances. En cas de comportement suspect, par exemple si vous roulez à vive allure et qu’un automobiliste semble prêt à s’engager sur un carrefour où vous avez la priorité, klaxonnez ou faites des appels de phares afin de prévenir que vous êtes là et qu’il n’a pas intérêt à y aller. C’est la façon des Grecs d’anticiper… Le parc automobile grec s’étant renouvelé très rapidement, vous serez surpris de voir le nombre de grosses cylindrées en circulation, leur propriétaire n’hésitant pas à monter jusqu’à 170 km/h ou 180 km/h. Ce n’est pas une raison pour les imiter ! Si vous louez une voiture dans le pays, nous vous conseillons tout de même d’opter pour une catégorie intermédiaire pour plus de sécurité, les coquilles de noix pouvant s’avérer vraiment dangereuses. Autre élément important, l’état des routes laisse franchement à désirer : les nids-de-poule, les bosses, les cadavres d’animaux, sont autant de pièges qui peuvent endommager gravement votre voiture.
En cas d’accident. Un constat de police est obligatoire en cas d’accident de la circulation mettant en cause un tiers. Composez le 100 pour joindre la police et attendez-la pour faire le constat quel que soit le type d’accident et le délai d’attente. En effet, les assurances ne remboursent pas sans déclaration d’accident. S’il y a des victimes, le conducteur étranger peut être gardé à vue, puis présenté au tribunal de police qui se chargera de déterminer sa responsabilité. Dans la majorité des cas, il y a lieu de faire appel à un avocat local pour assurer sa défense. Il est donc nécessaire de vérifier les risques couverts par son contrat d’assurance (responsabilité civile, versement d’une caution de garantie et assistance juridique). Un taux d’alcoolémie supérieur à 0,24 g/l est passible d’une contravention, tandis que s’il est supérieur à 0,50 g/l, il est considéré comme un délit.
Location de voitures. Internationaux (tels qu’Avis ou Hertz) ou locaux, les loueurs de voitures sont innombrables. Vous trouverez des agences dans les aéroports et près des gares, aussi bien que dans le centre des villes et les centres touristiques. Cette concurrence garantit des prix peu élevés qui commencent à partir de 20 € par jour environ avec un tarif dégressif pour plusieurs jours de location. Dans la plupart des agences possédant plusieurs points de location, on peut rendre le véhicule dans un autre lieu sans payer de surcoût. Attention : si certaines agences affichent un prix défiant toute concurrence, ne vous laissez pas aveugler et comparez vraiment l’offre. Faites attention si vous passez par des petites agences de location indépendantes non agréées, elles ne fournissent pas toujours aux clients des véhicules révisés et offrant toutes les garanties de sécurité. Surtout, lisez bien toutes les clauses du contrat d’assurance, les agences s’arrangeant souvent pour que l’assurance ne s’applique jamais ! Sachez que la location de voitures depuis la France, quelquefois plus commode, peut revenir moins cher lors d’un forfait compris par exemple avec votre billet d’avion.
Formalités. Selon les contraintes imposées par le code de la route grec, les personnes souhaitant conduire une automobile doivent posséder un permis de conduire international valide, ainsi que divers documents officiels avec photographie, carnet de bord ou contrat de location et une assurance auto appropriée. En cas de non-présentation d’une des pièces susmentionnées sur simple demande des autorités, une amende sera délivrée sur-le-champ. Les triangles de présignalisation sont obligatoires. Les voitures peuvent être importées pour une durée maximale de six mois. Un carnet de passage est nécessaire pour une camionnette ; pour les caravanes ou remorques, mention sur la carte verte et bref inventaire du contenu. N’oubliez pas aussi que, pour louer une voiture, il faut avoir plus de 21 ans et être titulaire d’un permis de conduire B depuis au moins un an, voire deux ans. Le permis de conduire vous sera demandé même si vous ne louez qu’une mobylette ou un scooter.
Informations et assistance. Un des gros problèmes en Grèce : les routes. Nids-de-poule, creux, bosses, feux rouges en plein milieu de l’autoroute, absence de marquage, signalisation défaillante… Certains tronçons de l’autoroute sont payants en fonction de la distance parcourue et du type de véhicule. Gardez à l’esprit que la Grèce est un pays montagneux à 80 % et que les distances sont certes courtes, mais que le temps pour les franchir peut paraître franchement long…
Accessibilité à ATHÈNES
Les personnes à mobilité réduite et les bébés en poussette ne sont malheureusement pas une priorité en Grèce. L’accessibilité est donc réduite, notamment dans les bus locaux. Le métro reste le moyen de se déplacer le plus convenable pour les PMR. Au centre-ville, les trottoirs sont en majorité aménagés pour les PMR. Possibilité, également, de commander un taxi ou des navettes dédiés aux personnes à mobilité réduite.