De l’aéroport au centre-ville en Albanie
Situé à Rinas, à 18 km du centre de Tirana, l’aéroport Mère Teresa est le seul aéroport international en service dans le pays. Il est moderne, assez petit avec un seul terminal, mais très fonctionnel. À l’arrivée, les formalités peuvent prendre un peu de temps, mais le trajet vers la capitale est facile.
Le bus de l'aéroport. Rinas Express vers la place Sheshi Skënderbej est très efficace. Les bus partent toutes les heures entre 6h et 18h et les billets coûtent 250 lek (moins de 2 €). Le trajet dure 30/45 minutes (départ de l’aéroport ou du centre-ville, rue Ded Gjo Luli, sur le flanc ouest du musée national d’Histoire).
Vous pouvez prendre un taxi via le service officiel de taxis de l’aéroport (ATEx) disponible 24h/24 et facturé 2 500 lek (19 €) pour un trajet de 25/30 minutes.
Il est également facile de louer une voiture en arrivant. Huit agences sont présentes sur place, dont quatre internationales : Hertz (✆ +355 42 38 19 54 – [email protected]), Sixt (✆ +355 42 22 39 96 – [email protected]), Avis (✆ +355 42 23 50 11 – [email protected]) et Europcar (✆ +355 42 24 65 11 – [email protected]). On y trouve aussi la très bonne agence locale Eurocar (✆ +355 67 600 5454 – [email protected]) qui propose des contrats en français.
Arrivée en train en Albanie
Pas – du moins plus – de train pour l’instant. Aucune liaison internationale ne circule. L’Albanie eut jadis quelque 470 km de voies, tombées en désuétude depuis les années 1990. En outre, un énorme projet de construction en cours dans le centre-ville vers le nord a notamment entraîné la destruction de plusieurs bâtiments, dont la seule gare de Tirana.
Arrivée en bateau en Albanie
Les services de ferry depuis plusieurs villes italiennes vers les ports de Durrës, Shengjin et Vlora fonctionnent toute l'année. Durrës est le principal port du pays. Les ferries arrivent d’Italie depuis les ports de Bari, Ancône et Trieste. En bus, toutes les principales villes du pays sont reliées à la gare routière de Durrës située sur le parking devant la gare ferroviaire sur le Bulevardi Deshmorët.
Vous pouvez aussi prendre l'avion pour Corfou et profiter du ferry régulier pour Saranda dans le sud du pays, ce qui est souvent le moyen le moins cher pour atteindre le sud de l'Albanie depuis l'Europe occidentale. La compagnie albanaise Finikas Lines (www.finikas-lines.com) assure des rotations toute l'année en hydroglisseur (passagers seuls) ou en petit ferry (avec véhicules) entre Saranda et la ville de Corfou.
Transports en commun en Albanie
Depuis la chute du régime communiste, l’Albanie ne s'est pas dotée de compagnies de transport nationales, mais chaque ville possède sa petite gare routière. Tout reste très chaotique : de petites compagnies ou des chauffeurs privés (parfois sans licence professionnelle ni authentique permis de conduire), des minibus hors d’âge (les redoutables furgonëve), des horaires impossibles à connaître, des départs se faisant seulement une fois le véhicule plein, etc. Cependant, ici, le chaos est à peu près organisé et les tarifs restent peu élevés. Il faut juste se renseigner sur les points de collecte souvent éparpillés à travers les villes.
Vélo, trottinette & co en Albanie
Tirana dispose de son propre système de location de vélos en libre service depuis 2012. Il faut laisser une photocopie de sa carte d'identité ou de son permis de conduire dans l'une des stations dont le personnel parle généralement anglais. N'oubliez pas de demander un cadenas et de rapporter le vélo là où vous l'avez pris avant la fin de la journée. Pour un usage fréquent, on recommande de prendre l'abonnement (200 lek) qui permet de payer 100 lek à la journée. Les principales stations se trouvent au parc Rinia et sur la place Skenderbeg.
Avec un chauffeur en Albanie
La ville compte peu de taxis (environ 500), mais ils sont peu chers et deviennent l'unique moyen de se déplacer après 22h. Seuls les taxis de couleur jaune ont une licence. Ils sont un peu plus chers que les autres, mais ce sont les seuls qui sont équipés d'un compteur. La prise en charge est de 300 lek (350 lek entre 22h et 7h) pour les deux premiers kilomètres (suffisant pour la plupart des déplacements en centre-ville) et 95 lek/km ensuite (comptez 500/700 lek pour une balade à la périphérie). De l'aéroport jusqu'au centre, il vous en coûtera 2 500 lek pendant la journée et 3 000 lek entre 21h et 7h. Peu de chauffeurs parlent anglais, donc c'est une bonne idée d'écrire l’adresse ou de la montrer sur son téléphone. De nombreux véhicules stationnent tout autour de la place Skanderbeg, en face des grands hôtels, sur les grands boulevards, etc.
En voiture en Albanie
Selon le ministère français des Affaires étrangères – et vérification faite sur place –, les accidents de circulation sont l'une des principales causes de mortalité en Albanie, aussi bien en ce qui concerne les automobilistes que les piétons. Il est donc recommandé aux voyageurs de faire preuve d'une constante et extrême vigilance. Sauf à disposer d'un chauffeur local expérimenté, voyager de jour s'impose absolument dans toute l'Albanie, essentiellement en raison du mauvais état des infrastructures routières ou des voitures elles-mêmes, souvent vétustes.
Circuler dans Tirana au volant d’une voiture exige une certaine maîtrise et beaucoup de sang-froid. Le respect du code de la route est très relatif pour la plupart des conducteurs, notamment aux ronds-points au fonctionnement anarchique. Les feux de signalisation sont plutôt respectés, l’utilisation des clignotants reste en revanche très rare. Quant à la signalisation, elle est réduite au strict minimum. Il est aussi recommandé de laisser son véhicule dans un site gardé. Si les grands hôtels possèdent souvent quelques emplacements, c’est rarement le cas des petits établissements. Le stationnement est ailleurs en général gratuit, pour ne pas dire sauvage, mais de plus en plus de zones sont désormais payantes, indiquées par des panneaux P blanc sur fond bleu avec précision « Me Paghese ». Il faut alors payer un employé présent sur place.
Ailleurs dans le pays, dans tous les cas, on déconseille de voyager à la nuit tombée. Car l'état des routes est souvent désastreux et il vaut mieux s'attendre à tout (énormes trous dans la chaussée, véhicule stationnant phares éteints sur la route, âne dormant sur le bitume, troupeaux de moutons, vendeurs, piétons, etc.). Autre petit truc à savoir : les bons conducteurs sont rares. L'Albanie ne comptait que 2 000 voitures en 1990, contre 2 millions aujourd'hui. Et les premières vraies auto-écoles sont apparues seulement dans les années 2010…
Accessibilité en Albanie
Cet ancien pays communiste, toujours très pauvre, ne brille pas par la qualité, la modernité de ses infrastructures en général. Encore moins, a fortiori, quand il s’agit de faciliter la vie des personnes en situation de mobilité réduite. À moins de circuler avec un chauffeur et un véhicule adapté (et encore), les voyageurs handicapés qui envisagent de visiter l'Albanie doivent savoir tout de suite qu'ils risquent de trouver cela une expérience incroyablement difficile.
Les attrape-touristes en Albanie
Vous les verrez très vite : ignorez tous les pseudo-chauffeurs de taxi qui harcèlent les nouveaux arrivants dans le hall des arrivées et l’aéroport et prenez la navette ou un taxi jaune officiel, les seuls avec une licence. Ils sont un peu plus chers que les autres (mais toujours très abordables), et surtout ce sont les seuls qui sont équipés d'un compteur.