Les 12 mots-clés en Mongolie

1. #Chamanisme

Le terme même de chaman est issu de la langue des Toungouzes, un peuple de Sibérie, et signifie « celui (ou celle) qui sait ». Les pratiques chamanistes sont dérivées des croyances animistes. Réprimées durant la période soviétique, elles ont refait leur apparition en Mongolie et se développent aussi bien dans les campagnes que dans les villes. 

2. #Communisme

Le communisme est indissociable de l'histoire de la Mongolie. Mis sous tutelle soviétique en 1921, le pays a subi le joug de l'URSS pendant près de 70 ans, ce qui en fait le deuxième pays communiste au monde par la durée de vie de son régime. En 1990, il s'est engagé dans une réforme économique et politique menée... par l'ancien parti communiste.

3. #Deel

De plus en plus rare dans la capitale, mais toujours de rigueur à la campagne ou les jours de fête, le deel est le vêtement traditionnel des Mongols. Ce long manteau de laine, serré à la taille par une large ceinture de tissu, est revêtu par les hommes comme par les femmes. En général uni, il peut se parer de couleurs éclatantes et de broderies.

4. #Distance

Dans un pays trois fois grand comme la France et au réseau routier limité, le rapport temps de trajet et distance est complètement aléatoire. L'état des pistes, les pannes fréquentes, les crevaisons et autres surprises font et feront partie de l'aventure mongole. Choisir un véhicule est donc un facteur important pour tout déplacement dans le pays.

5. #Ger

Les Mongols utilisent le mot ger pour désigner l'habitation typique des nomades d'Asie centrale. La ger mongole est un véritable univers en miniature, avec ses règles et coutumes. Selon la tradition, les invités occupent le côté gauche, en face du maître des lieux et de sa famille, et le fond est réservé aux ancêtres avec l'autel familial.

6. #Karaoké

Voici l'une des activités préférées des Mongols lors de toute bonne sortie du week-end. Il y en a partout à Oulan-Bator et dans chaque ville du pays. Dans la salle publique ou dans un salon privé, il faut savoir chanter et s'amuser. Les étrangers trouveront des chansons anglaises pour concourir, mais les Mongols connaissent tous les tubes locaux.

7. #Khoomi

Littéralement, khoomi signifie « chant de gorge ». Cette performance vocale typiquement mongole consiste à produire deux sons simultanés, l'un grave qui constitue un accompagnement de basse, l'autre très aigu, comme un sifflet un peu nasillard, qui déroule la mélodie. Originaire de l'ouest du pays, la pratique du khoomi est réservée aux hommes.

8. #Lamaïsme

Issu du bouddhisme Mahâyâna, ou « Véhicule du Diamant », le lamaïsme, ou bouddhisme tibétain, a connu son apogée en Mongolie au début du premier millénaire avec la conversion des Khaan. Pendant la domination soviétique, vers 1930, les moines ont été massacrés et la plupart des temples détruits. Aujourd'hui, le lamaïsme est partout en Mongolie.

9. #Morin Khuur

Cette vielle à deux cordes ornée d'une tête de cheval est l'un des instruments les plus anciens de Mongolie. Des textes du XIII^e siècle y font explicitement référence, ce qui prouve que l'instrument était utilisé du temps de Chinggis Khaan. Traditionnellement, les airs de morin khuur accompagnent une danse originaire de l'ouest du pays, le byelegee.

10. #Naadam

Le nom exact de la fête qui se déroule tous les ans en juillet est Eriin Gurvan Naadam, soit « les trois jeux virils ». Cette grande fête populaire consiste en des combats de lutte, des courses de chevaux et des compétitions d'archers. Le plus grand Naadam a lieu à Oulan-Bator, mais des Naadam locaux sont organisés dans d'autres villes ou sum.

11. #Övöö

Les övöö sont ces empilements de cailloux situés généralement aux cols des montagnes ou à proximité des endroits sacrés. Offrandes aux esprits, ils témoignent des croyances animistes des Mongols. Pour montrer son respect envers les esprits, il faut en faire trois fois le tour dans le sens des aiguilles d'une montre et déposer une offrande.

12. #Piste

En jeep japonaise ou en « microbus », à cheval ou entre les bosses d'un chameau, quel que soit le mode de transport utilisé, il faudra oublier les bonnes vieilles routes asphaltées pour se contenter de la piste. Celle-ci limite naturellement la vitesse : les distances en paraissent plus longues mais cela offre le temps d'admirer les paysages.