Parcs et espaces naturels
Montréal, principalement située sur une île du fleuve Saint-Laurent, possède de nombreux espaces de verdure, parmi lesquels 19 grands parcs où le visiteur en quête de nature pourra se ressourcer. En voici quelques-uns :
Le parc du Mont-Royal, sûrement le plus emblématique, est idéal pour une balade à pied ou en raquettes, avec un belvédère qui surplombe la ville.
Le parc Jarry : situé à proximité de la Petite Italie, il abrite un bel étang et des équipements sportifs.
Le parc La Fontaine : situé entre le centre-ville et le Plateau, c'est un magnifique espace arboré, lieu de détente prisé des Montréalais.
Le parc Angrignon, situé dans le sud-ouest de la ville, est un véritable havre de paix qui ravira ceux qui souhaitent s'extraire de l'urbanité.
Le parc Maisonneuve, situé dans l'arrondissement Rosemont–La Petite-Patrie, est doté d'aménagements sportifs et de pistes cyclables. Vous pourrez aussi y trouver un jardin communautaire et y croiser un troupeau de moutons. N’hésitez pas à discuter avec les bergères et les bénévoles de Biquette Montréal pour mieux connaître l'éco-pâturage.
La promenade Bellerive : en bordure du fleuve Saint-Laurent, à parcourir en vélo ou à pied. De là vous pourrez embarquer pour l'île Charron et le parc national des Îles-de-Boucherville.
Le parc national des Îles-de-Boucherville : composé de 5 îles, cet espace est un cadre idyllique pour une observation de la faune sauvage. Vous pourrez aussi y poser votre tente.
Le parc Jean-Drapeau, situé sur l'île Sainte-Hélène et l'île Notre-Dame, offre de belles vues panoramiques sur Montréal.
Le parc des Rapides : au sud-ouest de la ville, il permet d'observer le fleuve, ses célèbres rapides mais aussi toute une avifaune. Il est traversé par la piste cyclable des bords du Saint-Laurent.
Le parc-nature du Cap Saint-Jacques : réputé pour sa belle plage mais aussi pour sa ferme écologique.
Le parc-nature de l'Île-de-la-Visitation : cet ancien site industriel abrite aujourd'hui un bel espace arboré, des moulins et un pressoir à pomme.
Le parc-nature de la Pointe-aux-Prairies : le visiteur pourra partir à la découverte de sa biodiversité, via un sentier d'interprétation.
Parmi les autres parcs-nature, on citera également, celui du Bois de l’Île Bizard, du Bois-de-Liesse, et de l'Anse-à-l'Orme, ainsi que le Complexe environnemental de Saint-Michel situé dans le Parc Frédérick-Back.Le parc olympique : il abrite notamment L'Espace pour la vie, qui regroupe un jardin botanique, un planétarium et un insectarium. Avis à tous ceux qui veulent mieux comprendre les liens entre l'Homme et la nature !
Une ville aux premières loges du changement climatique
Un rapport commandé par le gouvernement canadien met en avant une hausse des températures annuelle plus de deux fois plus importante au Canada (1,8 °C pour la période de 1948 à 2020) que la moyenne planétaire (0,8°C pour la même période). Le climat continental humide de Montréal pourrait bien ressembler en 2050... à celui de Washington, située à environ 1 000 km au sud de la capitale québécoise. La conscience écologique prend cependant de l'ampleur, notamment chez les jeunes. Une illustration en est l'initiative portée par des étudiants « la Planète s'invite à l'université » et la grande marche pour le climat de mars 2019. Justin Trudeau, qui avait fondé en partie sa campagne électorale sur la question climatique, s'y été fait vertement prendre à partie. Et pour cause, si le gouvernement fédéral a annoncé des objectifs ambitieux tels que la baisse de 30 % des émissions de gaz à effet de serre afin de se conformer aux accords de Paris, les actions concrètes se font attendre. Pire, elles semblent parfois aller dans le sens opposé, comme l'aval donné au projet Trans mountain (extension du pipeline pétrolier entre l'Alberta et la Colombie-Britannique). La Ville de Montréal semble également manquer d'ambition dans sa feuille de route environnementale et on peut s'interroger sur l'atteinte de la neutralité carbone d'ici 2030. Si le Québec produit 100 % d'énergie renouvelable, il est encore dépendant des énergies carbonées dans sa consommation. Les transports représentent notamment plus de 40 % des émissions de gaz à effet de serre.
Une ville encore fortement consommatrice de ressources
L'eau et l'énergie ne manquent pas au Québec et à Montréal. Ces ressources, de surcroît, ne coûtent pas cher et on les dépense parfois sans compter. Ainsi en est-il de l'approvisionnement en eau potable. La facturation (non liée au volume et comprise dans la taxe foncière) n'incite pas aux économies. Les habitants de Montréal figurent parmi les plus gros consommateurs d'eau avec plus de 1 000 litres d'eau par personnes par jour. Pendant deux jours en juin 2020, les habitants de la capitale québécoise se sont distingués par une consommation représentant « l’équivalent de 483 piscines olympiques d’eau potable (1 811 000 m3), soit 59 de plus qu’à pareilles dates l’an passé » selon le Journal de Montréal. Les réseaux fuyards et vétustes expliquent en partie aussi ce triste palmarès même si des investissements ont permis d'améliorer la situation ces dernières années.
Vers le zéro déchet ?
Le Canada est aussi l'un des plus gros producteurs de déchets au monde (465 kg de déchets produits par an par habitant à Montréal). La ville s'est engagée dans un ambitieux programme de gestion des déchets. Parmi les mesures concrètes sont prévues des actions de lutte contre le gaspillage alimentaire et vestimentaire. La finalité ? Éviter l'enfouissement de 70 % des déchets. Des initiatives locales sont déjà à l'œuvre, à l'image d'une entreprise qui utilise le marc de café pour cultiver des champignons.
Une ville cyclable
Montréal est régulièrement classée parmi les villes les plus cyclables du monde. Ses atouts ? Un réseau de 876 km de pistes cyclables en expansion (réseau express vélo), des vélos en libre-service (BIXI), le déneigement des pistes l'hiver, la sécurité et la fréquentation cycliste.
Les vertus de l'agriculture urbaine
L'agriculture urbaine est bien implantée à Montréal. La ville compte à la fois des potagers urbains à vocation sociale, et des fermes urbaines à vocation commerciale (Montréal concentre plus de 70 % des entreprises agricoles urbaines du Québec). L'agriculture urbaine compte beaucoup d'avantages dans la restauration tant des milieux que des liens sociaux.