43
Si la ville de Londres semble avoir été habitée dès les temps préhistoriques par des peuples bretons insulaires, intéressés par la proximité du fleuve, les premières traces d’installations de la ville remontent à l’an 43 et aux Romains. Ils envahissent la Grande-Bretagne et bâtissent un campement, sur les bords de la Tamise, Londinium. Ils imaginent un réseau de routes neuf et profitent de l’emplacement géographique ultra stratégique pour développer le commerce et les échanges. Mais seulement 18 ans après la fondation de la ville, en l’an 60, la reine Boadicée, à la tête d’une tribu celte, s’élève contre les Romains qui ont du mal à imposer leur autorité. C’est la grande révolte des Bretons contre l’occupant romain. Londres est pillée, détruite, incendiée… Vite reconstruite, elle devient vers 140 la capitale de la province romaine de Bretagne et remplace Colchester. En l’an 200, elle comptait 50 000 habitants et était déjà une cité majeure. À cette époque, Londinium est incendiée à nouveau plusieurs fois et les Romains construisent alors des fortifications pour la protéger. Elles sont encore visibles à côté du Museum of London ou de la Tour de Londres.
410
Les Romains sont appelés en renfort sur le continent pour sauver l’Empire en déclin, ils quittent alors la ville. Au milieu du Ve siècle, Londres est en ruines, le camp romain est désert... Mais de nouveaux colonisateurs saxons, venus d’Allemagne depuis la mer du Nord, arrivent bien vite sur les bords de la Tamise et s’emparent de Londres.
600
Les Saxons établissent une nouvelle ville, appelée cette fois Lundenwic, située à 1km en amont de la ville romaine. Ces Saxons d’Allemagne, installés en Grande-Bretagne, deviendront ce que l’on appelle aujourd'hui les Anglo-Saxons. Ils développent cette nouvelle culture et élaborent un langage appelé « Englisc ». C’est le plus ancien stade de l’histoire de la langue anglaise. La Tamise offre des garanties de prospérité et permet d’établir d’importantes routes commerciales.
604
Le catholicisme arrive aussi en Angleterre, et la toute première cathédrale Saint-Paul voit le jour. Elle sera reconstruite cinq fois au fil des siècles.
841 – 851
Entre 841 et 851, les Vikings, scandinaves, envahissent Londres et la pillent intégralement. Lorsqu’ils quittent enfin la ville, Londres est encore entièrement à rebâtir.
886
Alfred le Grand, nouveau roi d’Angleterre et des Anglo-Saxons, rétablit enfin la paix. Il reprend pour de bon Londres aux mains des peuples scandinaves et déplace la ville à l’intérieur des anciennes murailles romaines. Par la même occasion, il décide de la rebaptiser Lundenburg. On construit de nouvelles maisons en bois, on aménage les rues...
1066
Cette date marque à la fois la chute des royaumes anglo-saxons, et le début de la conquête normande. Le roi d’Angleterre, Edouard le Confesseur, meurt sans laisser d’enfants. Son beau-frère Harold doit lui succéder, mais Guillaume, duc de Normandie, débarque en Angleterre pour reprendre le trône. La bataille d’Hastings a lieu le 14 octobre et voit Guillaume le Conquérant triompher. Ce dernier entre dans la ville et se fait couronner dans l’abbaye de Westminster le jour de Noël. Il se fait ensuite construire une forteresse sur les rives de la Tamise, à l’emplacement des anciennes fortifications romaines, désormais connue sous le nom de Tour de Londres. Elle lui permet d’asseoir son pouvoir, d’imposer le respect au peuple anglais et de surveiller le fleuve. La ville n’a de cesse de se développer et de s’agrandir. Londres entre véritablement dans le Moyen Âge.
1189
Henry Fitz Ailwyn, drapier de Londres, est élu premier lord-maire de la ville. Il est nommé au cours d’une période trouble qui oppose le roi Richard Ier à la Cité de Londres. Richard Ier augmente les impôts et lève un emprunt sur les marchands londoniens pour financer les guerres menées à l’étranger. Les marchands de Londres, en contrepartie, réclament un supplément d’autonomie, matérialisée par la création de cette fonction de maire et de premier citoyen de la Cité. Henry Fitz Ailwyn occupera ce poste jusqu’à sa mort en 1212.
1348 – 1349
Les premiers drames tragiques frappent Londres. La ville doit faire face à une grande épidémie de peste bubonique, The Black Death. Plus d’un tiers des 50 000 habitants est décimé par cette maladie venue tout droit d’Asie. Grâce au commerce et aux industries florissantes de Londres, celle-ci parvient malgré tout à se relever.
1485
Après des années de règnes chaotiques, la célèbre dynastie des Tudors arrive au pouvoir avec le roi Henri VII qui succède à Richard III, dernier des Plantagenêts. Les Tudors garderont le pouvoir pendant plus de 100 ans. Avec eux, Londres sort petit à petit du Moyen Âge pour entrer pleinement dans la période florissante de la Renaissance. C’est à cette époque qu’elle devient l’une des plus grandes villes d’Europe.
1534
La figure la plus emblématique de cette dynastie des Tudors, immortalisée dans une célèbre série télévisée, est sans aucun doute Henri VIII, fondateur de l’Église anglicane, dont il se proclame le chef, en 1534. Il s’élève alors contre l’Église catholique et le pape, qui lui a refusé son divorce avec Catherine d’Aragon. Henri VIII fait fermer les monastères et répand dans le pays les idées de la Réforme. Henri VIII fait construire plusieurs palais importants comme Hampton Court, Whitehall ou Saint James. Il est aussi célèbre pour ses six mariages. Après sa mort, son fils unique Edward VI prendra le pouvoir pour une courte période, très vite remplacé par Mary, fille de Catherine d’Aragon, catholique convaincue. Elle est surnommée « Mary la Sanglante », car elle persécuta sans relâche les protestants du pays.
1558
Elisabeth 1re, fille d’Henri VIII et d’Anne Boleyn, accède au trône. Anglicane, cultivée et parlant plusieurs langues, elle est vue comme le symbole de la Renaissance anglaise. Elisabeth 1re est le monarque le plus influent de cette dynastie des Tudors. Elle fonde douze ans plus tard le Royal Exchange, qui fait de Londres le centre des échanges européens.
5 novembre 1605
Cette date importante marque ce que l’on appelle la conspiration des poudres, un attentat manqué contre le roi, Jacques Ier d’Angleterre, et le Parlement anglais. Il est mené par un groupe de catholiques provinciaux anglais, parmi lesquels Guy Fawkes qui est arrêté au moment même où il allait mettre le feu à 36 barils de poudre, placés sous la salle du Parlement de Westminster. Ces catholiques reprochaient au roi anglican son intolérance envers eux. Désormais, chaque 5 novembre on brûle l’effigie de Guy Fawkes sur un bûcher et le tout est accompagné d’un feu d’artifice.
1649 – 1660
Après la destitution et l’exécution du roi Charles Ier suite à de fortes tensions religieuses et politiques, Londres connaît une courte période de gouvernement républicain, fait rare dans son histoire. C’est ce que l’on appelle le Commonwealth, il est dirigé par Oliver Cromwell. Ce régime tourne malheureusement vite à la dictature : les théâtres sont fermés, la musique interdite, les vitraux des églises sont détruits... Cromwell impose même de fondre les bijoux royaux. Après la mort du leader Cromwell et une courte période d’anarchie, la monarchie est finalement restaurée. Mais deux autres événements dramatiques vont venir compromettre la prospérité de Londres...
1665 et 1666
Ces deux dates tragiques correspondent à la Grande Peste et au Grand Incendie, frappant Londres l’un après l’autre. La ville est ravagée, tant ses bâtiments que ses habitants. En 1665, une nouvelle épidémie de peste bubonique décime 20 % de la population, soit 100 000 personnes. L’année suivante, alors que la ville se relève à peine de cette terrible épidémie, elle va connaître la plus grande catastrophe de son histoire : le terrible Grand Incendie. Il démarre dans une boulangerie le 2 septembre, dure près de cinq jours, et réduit en cendres plus de 13 000 maisons, alors en bois, et 87 églises. Des centaines de Londoniens perdent leur maison et l’ancienne cathédrale Saint-Paul est détruite. Il faudra dix ans à la ville pour se reconstruire. En février 1667 est signé The Rebuilding Act, précisant de quelle manière Londres sera rénovée. L’architecte Sir Christopher Wren jouera un rôle fondamental dans cette rénovation, il dessine les plans de la nouvelle cité et de la nouvelle cathédrale. Après cette catastrophe, Londres se remet doucement et continue son expansion, devenant une ville plus moderne : des rues et des places sont créées, des quartiers tels que Soho, Mayfair ou Marylebone émergent et de nouveaux ponts voient le jour comme le Westminster Bridge…
1837-1901
Le couronnement de la très renommée reine Victoria, en 1837, marque le début de ce que l’on appellera ensuite l’ère victorienne. C’est une période clef pour l’histoire du Royaume-Uni et de Londres, un des sommets de l’histoire d’Angleterre. L’ère victorienne correspond à une période d’expansion et d’apogée pour l’Empire britannique, qui va de pair avec la Révolution industrielle. Londres est radicalement transformée pendant ces années-là, devenant une véritable ville-monde. Entre 1801 et 1925, Londres devient même la plus grande ville du monde et sa population augmente de façon spectaculaire, pour atteindre plus de 6 millions à la fin du XIXe siècle. L’héritage de cette époque se voit encore partout dans les rues de la capitale. La ville n’a de cesse de s’étendre et il faut donc en permanence créer de nouvelles infrastructures pour faire face à son développement rapide. C’est à cette époque que naît la première ligne de métro souterraine au monde, ouverte en 1863. L’Underground, souterrain donc, permet de relier le centre de Londres rapidement sans devoir détruire les bâtiments historiques de la ville. Londres est transformée par le développement des transports publics. Le London Transport Museum fait astucieusement remonter le temps pour comprendre cette formidable métamorphose. En 1843, on construit aussi un tunnel sous la Tamise, véritable prouesse technique. Londres au XIXe siècle est surchargée, et les conditions de vie sont difficiles pour les classes les plus pauvres, notamment à cause du fameux Smog, une épaisse fumée noire déversée par les usines de la ville. Des efforts sont donc mis en place pour améliorer la vie quotidienne, qui modifient petit à petit la ville : un système de traitement des eaux usées voit le jour, on installe des lampadaires, on pave les rues... En plus de ces transformations plus techniques, l’architecture victorienne donne aussi à la ville son matériau principal, la brique rouge, ainsi que de superbes bâtiments néogothiques. La gare de St Pancras en est le plus bel exemple. C’est aussi lors du règne de la reine Victoria qu’est construit le célébrissime Tower Bridge, devenu désormais un symbole de Londres. Les maisons victoriennes si caractéristiques se développent, avec leur petit perron, leur bow-window et leurs briques rouges. Elles sont désormais emblématiques de l’habitat londonien. En se baladant vers Kensington ou Chelsea on en découvrira de très beaux exemples. Le mot pub est aussi inventé à cette époque, dans les années 1870 on parle même de « pub boom ». La plupart des pubs qui peuplent les rues de Londres et que nous fréquentons encore aujourd’hui datent de ces années victoriennes. Les pubs victoriens sont des lieux raffinés, aux intérieurs riches avec lambris en acajou et bois exotiques. Vous en verrez un très bel exemple reconstitué au Museum of London. L’ère victorienne est une période d’expansion dans tous les domaines et les arts ne sont pas en reste. Comment ne pas mentionner la littérature victorienne, sacrant le genre du roman, comme avec Oliver Twist de Charles Dickens, narrant la vie des plus pauvres dans le Londres victorien, ou encore les chefs-d’œuvre des sœurs Brontë...
1914-1918
Après la mort de la reine Victoria en 1901, Londres entre pleinement dans le XXe siècle et plonge aussi dans les conflits. C’est un tournant historique pour la ville qui marque aussi la fin de l’Empire britannique. Pendant la Première Guerre mondiale, les Zeppelins allemands lâchent leurs bombes sur Londres. Après la guerre, la ville est grandement détruite, mais sa population continue d’augmenter, atteignant vite 9 millions d’habitants.
1940
La Seconde Guerre mondiale est plus tragique encore pour Londres, qui subit le « Blitz » en septembre 1940. Une pluie de bombes allemandes s’abat sur la ville pendant presque deux mois, faisant 50 000 victimes civiles et défigurant le paysage urbain. Les quelques bâtiments médiévaux qui avaient résisté au Grand Incendie sont détruits... La reconstruction se fait à la va-vite, dans un style sans âme. Londres est dévastée.
Mais Londres est aussi la capitale de la Résistance et de l’Europe libre. Comme le général de Gaulle, de nombreuses personnalités politiques et militaires des pays occupés rejoignent Londres. Grâce à l’aide de Winston Churchill, de Gaulle lance son appel du 18 juin depuis les ondes de la célèbre BBC et invite les Français à poursuivre le combat.
2 juin 1953
Quelques années après la Seconde Guerre mondiale, Elizabeth II monte sur le trône. C’est le début du règne le plus long de l‘histoire britannique, et le plus populaire. Son couronnement, le 2 juin 1953 dans l’Abbaye de Westminster, est une des premières cérémonies à être diffusée à la télévision, elle fut suivie par plus de 100 millions de téléspectateurs.
1956
Les double deckers, emblématiques bus rouge vif à deux étages, entrent en circulation pour faciliter les déplacements de la population londonienne, toujours grandissante.
1960
Les années 1960 arrivent, appelées Swinging London, selon une expression utilisée par le Time Magazine en 1966. C’est à cette époque que Londres éclate sur le plan musical et de la mode, elle devient la capitale de la pop culture. Et cette effervescence se poursuivra encore pendant les années 1970. Les Beatles connaissent un succès international, Mary Quant imagine la mini-jupe dans une boutique de Chelsea. On écoute les Kinks, les Small Faces, les Who ou encore David Bowie...
1979
Après l’effervescence musicale vient le temps de la rigueur politique. Margaret Thatcher, personnalité emblématique du XXe siècle, est élue Premier ministre, elle est surnommée la Dame de Fer. Elle transforme le paysage économique : l’écart entre riches et pauvres se creuse, les entreprises sont privatisées... Un malaise social s’installe et donne lieu à une série d’émeutes à Brixton en 1981 puis en 1985. Le gouvernement de Margaret Thatcher supprime le Greater London Council, le Gouvernement de Londres, faisant d’elle la seule capitale européenne dépourvue de gouvernement local. C’est aussi à cette période qu’éclate le sanglant conflit nord-irlandais, entre catholiques et protestants, qui durera plus de trois décennies. Même face à la grève de la faim des prisonniers républicains, Margaret Thatcher reste inflexible et refuse tout compromis. L’IRA (L’Irish Republican Army) pose alors une première bombe devant le grand magasin Harrods, en plein centre de Londres, puis fait exploser une bombe au Grand Hôtel de Brighton où se réunit le parti conservateur de Margaret Thatcher. Cette dernière continue de refuser toutes discussions avec les groupes armés. De nombreux attentats ont eu lieu tout le long des années 1990, surtout en 1992 et en 1993, causant des centaines de millions de livres de dégâts.
2000
Les années 2000 marquent l’ouverture de la Tate Modern, du London Eye ou encore du Millenium Bridge, de nombreux bâtiments désormais emblématiques de l’architecture de la ville. Ils donnent à Londres son statut de capitale vivante et avant-gardiste. Norman Foster est définitivement l’architecte du XXe siècle.
2005
Une nouvelle année noire pour Londres, touchée par une vague d’attentats terroristes au sein de son métro et de ses bus, le lendemain de la désignation de Londres par le Comité international olympique pour les Jeux d’été de 2012. Le 7 juillet 2005, un peu moins de quatre ans après les attentats funestes du World Trade Center en pleine heure de pointe, quatre explosions, presque simultanées, dans trois rames de métro et un autobus causent la mort de 56 personnes et font plus de 700 blessés.
Juillet 2012
Après les avoir accueillis en 1908 et en 1948, Londres héberge pour la troisième fois les Jeux olympiques d’été en juillet 2012. L’organisation de ces jeux coûte à la ville près de 9 milliards de livres, mais permet de dynamiser l’Est londonien où est installé le village olympique.
Mai 2016
Sadiq Khan est élu maire de Londres face au conservateur Zac Goldsmith. C’est la victoire du parti travailliste qui triomphe avec plus de 56,9 % des voix. Sadiq Khan est un enfant d’immigrés, issu d’un milieu populaire. C’est le premier maire musulman de l’histoire du Royaume-Uni. Ses objectifs sont simples : lutter contre les inégalités et la précarité.
23 juin 2016
Le Brexit est voté par les Anglais en ce jour historique, lors d’un référendum organisé par David Cameron. La participation est record, plus de 72 %. Finalement, le camp du Leave l’emporte de justesse avec 51,9 % des voix. David Cameron annonce sa démission le jour même des résultats. La situation est complètement inédite : c’est la première fois dans l’histoire de l’Europe qu’un État membre quitte l’Union. Moins d’un an après le vote, le 29 mars 2017, Theresa May, alors Première ministre britannique, lance officiellement le processus de sortie de l’Union européenne.
31 octobre 2019
Après le 29 mars 2017, le Brexit devient une véritable série à suivre dans les différents médias anglais, avec moult rebondissements... L’accord autour de la sortie de l’Union européenne proposé par Theresa May ayant été rejeté à plusieurs reprises, d’abord par les autres pays européens, puis par son propre parti, et la sortie est finalement fixée au 31 octobre 2019. Ce sont de longs mois de négociations infructueuses... Boris Johnson, ancien maire de Londres, est élu Premier ministre en juillet 2019, suite à la démission de Theresa May. Il promet de faire sortir le Royaume-Uni de l’Union européenne coûte que coûte à cette date fatidique, même sans accord.
Décembre 2020
En octobre 2019, le Royaume-Uni demande un report de la date du Brexit, afin d'éviter une situation de no deal. Ainsi, la date est fixée au 31 janvier 2020. Afin de renforcer sa majorité parlementaire et de mener le Brexit à bien, Boris Johnson demande la tenue d'un scrutin législatif anticipé. C'est la dernière chance pour les Britanniques de s'opposer au Brexit. Durant la campagne, travaillistes, libéraux, démocrates et indépendantistes écossais se bâtent sans relâche afin d'annuler le Brexit. Malgré leurs efforts, Boris Johnson et les tories remportent les élections haut la main: la voie est libre pour le Brexit. Le 1er janvier 2020, le Royaume-Uni quitte officiellement l'Union européenne. Après cette date, le pays et l'Union européenne continuent leur négociation afin d'établir les fondements de leur relation future, ce qui ne se fait pas sans difficultés. Les négociations durent presque un an et sont très impactées par la crise du Covid-19, mais finalement, après bien des désaccords, un deal entre Londres et Bruxelles est validé le 24 décembre 2020.
Mai 2021
Le 6 mai 2021 Sadiq Khan, représentant du parti travailliste, est réélu à la tête de Londres. Pour son second mandat, il s'engage pour rendre la ville plus verte. En effet, il veut que Londres atteigne, d'ici 2030, la neutralité carbone - un véritable challenge pour cette ville qui se caractérise par une forte pollution. Par ailleurs, le maire s'est engagé pour réduire les inégalités et la pauvreté dans la capitale, et veut lancer la construction de 10 000 logements sociaux dans la ville ainsi que plus de logements pour les sans-abris. Il reste donc à voir ce qui sera fait sur les prochaines années.
1er juin 2022
Londres participe aux célébrations du Platinum Jubilee de la reine Elizabeth II, soit 70 ans de règne, du jamais-vu en Royaume-Uni auparavant.
C'est ainsi que la capitale inaugure une nouvelle ligne de métro, la Elizabeth Line, sorte d'équivalent de notre RER local qui relie 100 km de Reading à Heathrow.
8 septembre 2022
La reine d'Angleterre, Elizabeth II, est morte le 8 septembre 2022 en Écosse dans le château de Balmoral. Elle avait accédé au trône en 1952 à l'âge de 25 ans et est morte à l'âge de 96 ans. Avec 75 ans de règne, ce fut le plus long de la monarchie. Aimé de tous, le pays tout entier fut en deuil.
C'est son fils Charles III qui lui succède et devient roi d'Angleterre à l'âge de 74 ans.
6 septembre 2022
Le Premier Ministre et leader du parti conservateur, Boris Johnson démissionne en septembre 2022. Liz Truss fut élue comme successeur, mais démissionna à son tour en octobre. En commettant certaines erreurs et en voulant aller trop vite avec sa réforme économique, le gouvernement n'a pas voulu la suivre.
Depuis le 25 octobre c'est Rishi Sunak qui est devenu le Premier Ministre de Grande-Bretagne.