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Hienghène
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En langue fwaï, Hienghène se dit Hyehen, et signifie " pleurer en marchant " et l'histoire de la région fut l'une des plus mouvementées du pays. Le premier gouverneur de Nouvelle-Calédonie, Tardy de Montravel, y imposa la souveraineté française en 1854 en hissant le drapeau tricolore. Des affrontements entre colons et Kanaks entraînent l'expulsion à Tahiti du grand chef Bwarhat en 1857 et l'incendie de plusieurs villages en 1859, perpétrés par l'armée. Son retour d'exil en 1863 n'apaise pas la situation et les spoliations foncières qui s'en suivent attisent les tensions, tant et si bien qu'une tentative de rébellion éclate en 1917. De cette tradition de résistance naît un des hommes les plus illustres du Caillou : Jean-Marie Tjibaou. Chef de file indépendantiste originaire de la tribu de Tiendanite, il est maire de la commune jusqu'à son assassinat à Ouvéa en 1989. L'année 1984 est marquée par un boycott sans précédent, des violences et des exactions et débouche sur le départ massif des Européens et des Indonésiens. Dans le même temps, dix Mélanésiens, dont deux des frères Tjibaou, sont assassinés au cours d'une embuscade. Aujourd'hui, Hienghène veut tourner la page et s'ouvrir au monde telle qu'elle est : fière de ses racines et de ses traditions. Ses 2 483 habitants peuvent compter sur une nature absolument resplendissante, marquée par sa célèbre poule, ses mystérieuses roches de Lindéralique, ses imposantes montagnes, sa végétation luxuriante, ses rivières et ses cascades. Ce tout forme quelques-uns des paysages les plus uniques et séduisants de l'archipel, à ne rater sous aucun prétexte.
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Guide NOUVELLE CALÉDONIE
NOUVELLE CALÉDONIE 2020
408 pages